Dans l'imaginaire populaire, la sorcière (ou sorcier) est une personne
âgé, ridée, au nez crochu, couvert de pustules, au regard fuyant... et
rousse. Généralement, les sorciers et sorcières habitaient dans des lieux isolés
comme Naïa de Rochefort-en-Terre qui avait élu domicile dans un château
médiéval en ruine; ils étaient généralement à l'écart de la société et
dans un dénuement certain.
Même avec cette aspect repoussant, les paysans, jusqu'au XXe siècle, avaient recourt aux services de ses "suppôts de satan"... tout en craignant leurs méfaits. outre le fait que la sorcière était souvent la sage-femme du coup, elle connaissait aussi les vertus des plantes qui guérissaient ou qui tuaient, celles qui faisaient passer les douleurs mais elle était aussi consultée par les jeunes filles des villages alentours qui cherchaient un mari et qui demandaient pour cela de leur confectionner un charme...
Du temps où les sorciers étaient craint et le Diable encore plus, il suffisaient d'une différence physique pour être mis au banc de la société. L'infirmité ou un physique qui se distingue de la masse entrainait des soupçons... qui conduisait à être mis au placard. Ainsi, tous ceux marqués du B (bossu, boiteux, borgne, beigue,...) étaient donc considérés comme sorcier, il en allait de même pour les forgerons (qui travaillaient avec le feu... donc qui avaient une affinité avec le Diable), les prêtres défroqués. Dans les villages, on redoute aussi l'étranger de passage. Si ce dernier venait à mendier un morceau de pain, on s'empressait de le lui donner pour éviter d'être maudit par ce supposé sorcier.
Sabbat des Socières Gravure de1909 |
Même avec cette aspect repoussant, les paysans, jusqu'au XXe siècle, avaient recourt aux services de ses "suppôts de satan"... tout en craignant leurs méfaits. outre le fait que la sorcière était souvent la sage-femme du coup, elle connaissait aussi les vertus des plantes qui guérissaient ou qui tuaient, celles qui faisaient passer les douleurs mais elle était aussi consultée par les jeunes filles des villages alentours qui cherchaient un mari et qui demandaient pour cela de leur confectionner un charme...
Du temps où les sorciers étaient craint et le Diable encore plus, il suffisaient d'une différence physique pour être mis au banc de la société. L'infirmité ou un physique qui se distingue de la masse entrainait des soupçons... qui conduisait à être mis au placard. Ainsi, tous ceux marqués du B (bossu, boiteux, borgne, beigue,...) étaient donc considérés comme sorcier, il en allait de même pour les forgerons (qui travaillaient avec le feu... donc qui avaient une affinité avec le Diable), les prêtres défroqués. Dans les villages, on redoute aussi l'étranger de passage. Si ce dernier venait à mendier un morceau de pain, on s'empressait de le lui donner pour éviter d'être maudit par ce supposé sorcier.
Mais bien sûr, les paysans reconnaissaient qu'il y avait des bons sorciers: Les défaiseurs, qui mettent leur don au service du bien de tous. Ils peuvent contrecarrer les mauvais sorts, guérir, repousser les maléfices. Mais, malgré leurs bons et loyaux services, ils n'en sont pas moins suspect aux yeux de tous. Ainsi rebouteux, guérisseurs, magnétiseurs sont catalogués comme sorciers et, par conséquent, au service du Diable...
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