Il est dur de mettre des mots sur ce week-end d'horreur, il est dur d’expliquer ce qu'on ressent après ça. Vendredi, je passais une bonne soirée, on riait... beaucoup. Alors que d'autres hurlaient de terreur. Ici, on ne savait pas encore ce qu'il se passait, pendant qu'à Paris, la peur s'est insinué dans les rues de la capitale, pendant que le diable personnifié roulait dans une golf pour mettre fin à des vies, se préparait à se faire sauter près d'un café, rentrait dans une salle de concert où se trouvait des enfants de "Dieu", de la Source de Vie...
Je me rappelle que vendredi, alors qu'on était assis à table de ce bar, des jeunes d'une vingtaine d'années, qui scrutaient le résultat du match de foot sur leur portable, se sont tournés vers nous et on dit qu'il y avait des explosions près du stade... puis, plus tard, on nous a dit qu'il y avait une prise d'otages et qu'il y avait une centaine de morts. Au début, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'on me disait. Un attentat? Des fusillades?? Je me rends compte que nous vivons sur un nuage. Beaucoup d'entre nous se disent que rien ne nous arrivera, qu'un concert ne peut pas être le lieu d'un carnage, que manger entre amis dans un restaurant n'est pas une activité à haut risque. Et pourtant...
Je suis restée très tard devant les infos vendredi soir, je n'arrivais pas à réaliser à quel point l'homme peut être cruel, stupide au point de prendre des armes pour démontrer que son point de vue est le meilleur. J'en ai voulu à ses barbares pour ce qu'ils ont fait. J'ai été et je suis toujours triste, anéantie pour ces vies perdues pour une histoire de religion. Je souffre pour ses parents, ses amis qui ont perdu un être cher parce que, finalement, c'est pour eux que c'est le plus dur. Ceux qui sont morts ne ressentent plus de douleur, de peine. J'aime à croire qu'ils sont dans un monde de paix et d'amour, un monde meilleur comme on dit si bien.
Et puis, aujourd'hui, j'ai pitié, une pitié réelle pour ses hommes venus de loin qui se font sauter pour leur croyance. J'ai pitié pour eux parce qu'ils ne voient pas la chance qu'ils ont de vivre sur cette Terre, j'ai pitié d'eux parce qu'ils sont aveuglés par leur certitude ou celle de quelqu'un d'autre qui selon moi se fourvoie. J'ai pitié parce que nous sommes tous issu du Un, de la Source Première. J'ai pitié d'eux parce qu'en tuant ces mères, ces pères, ces enfants, ils ont tué leur mère, leur père, leur enfant, leur famille. Si Dieu existe, et je pense qu'il existe -mais peut-être pas sous le nom de Dieu, Allah, Yahvé-, je doute qu'il soit heureux de voir ce que ses enfants sont capables de faire par "amour" pour lui.
Je me rappelle que vendredi, alors qu'on était assis à table de ce bar, des jeunes d'une vingtaine d'années, qui scrutaient le résultat du match de foot sur leur portable, se sont tournés vers nous et on dit qu'il y avait des explosions près du stade... puis, plus tard, on nous a dit qu'il y avait une prise d'otages et qu'il y avait une centaine de morts. Au début, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'on me disait. Un attentat? Des fusillades?? Je me rends compte que nous vivons sur un nuage. Beaucoup d'entre nous se disent que rien ne nous arrivera, qu'un concert ne peut pas être le lieu d'un carnage, que manger entre amis dans un restaurant n'est pas une activité à haut risque. Et pourtant...
Je suis restée très tard devant les infos vendredi soir, je n'arrivais pas à réaliser à quel point l'homme peut être cruel, stupide au point de prendre des armes pour démontrer que son point de vue est le meilleur. J'en ai voulu à ses barbares pour ce qu'ils ont fait. J'ai été et je suis toujours triste, anéantie pour ces vies perdues pour une histoire de religion. Je souffre pour ses parents, ses amis qui ont perdu un être cher parce que, finalement, c'est pour eux que c'est le plus dur. Ceux qui sont morts ne ressentent plus de douleur, de peine. J'aime à croire qu'ils sont dans un monde de paix et d'amour, un monde meilleur comme on dit si bien.
Et puis, aujourd'hui, j'ai pitié, une pitié réelle pour ses hommes venus de loin qui se font sauter pour leur croyance. J'ai pitié pour eux parce qu'ils ne voient pas la chance qu'ils ont de vivre sur cette Terre, j'ai pitié d'eux parce qu'ils sont aveuglés par leur certitude ou celle de quelqu'un d'autre qui selon moi se fourvoie. J'ai pitié parce que nous sommes tous issu du Un, de la Source Première. J'ai pitié d'eux parce qu'en tuant ces mères, ces pères, ces enfants, ils ont tué leur mère, leur père, leur enfant, leur famille. Si Dieu existe, et je pense qu'il existe -mais peut-être pas sous le nom de Dieu, Allah, Yahvé-, je doute qu'il soit heureux de voir ce que ses enfants sont capables de faire par "amour" pour lui.
A ceux qui tuent en son nom; croyez-vous que votre père serait heureux de vous voir tuer votre mère, vos frères, vos sœurs, vos enfants? Je ne crois pas mais vous le faites pourtant! Quelle importance d'appeler l’Être Créateur Dieu, Allah, Mère Éternelle? Nous ne sommes qu'humains et pas suffisamment "grands" pour appréhender les choses autrement qu'avec des mots, des dénominations humaines. Est-ce si dur à comprendre que le "mécréant" qu'il faut éradiquer est tout simplement ce petit diable qui murmure à votre oreille, cette mauvais conscience qui vous demande toujours plus de vous rabaisser à vos instincts bestiaux (et encore, c'est une insulte pour les animaux qui eux, ne font de guerre d'idéologie). Je suis intimement convaincue que vous vous fourvoyez, que vous vous êtes trompés de combat. Vous vous battez contre les vôtres alors que c'est contre votre part d'ombre qu'il faut vous battre... C'est notre lot à tous. Le Diable n'est pas dehors, il est en nous, à chaque instant. C'est à vous de choisir que que vous êtes et ce que vous voulez être: Être un créature divine ou rester l'esclave de vos bas instincts, dominés par votre envie.
J'écris ça en sachant pertinemment que ça ne changera rien. Peut-être que les lignes bougeront si ceux qui ne se sont pas perdus en route prennent la peine d'aider ce qui se sont perdus en priant, en faisant des rituels, en méditant, en alimentant les égrégores bénéfiques... tout ce qui sera positif les aidera peut-être à revenir dans la lumière. Je le souhaite en tout cas...
J'écris ça en sachant pertinemment que ça ne changera rien. Peut-être que les lignes bougeront si ceux qui ne se sont pas perdus en route prennent la peine d'aider ce qui se sont perdus en priant, en faisant des rituels, en méditant, en alimentant les égrégores bénéfiques... tout ce qui sera positif les aidera peut-être à revenir dans la lumière. Je le souhaite en tout cas...
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