Connue aussi sous le nom de : Oimealg
(”IM-mol’g), Chandeleur ou Candlemas, Imbolg, le Jour de Brigid, Sainte
Lucie, Fête de Brighid, Oimealg, Imbolgc, Brigantia, Imbolic, Disting
(Teutonique, 14 février), Lupercus, Candlelaria, Lupercallia , La Fête
des Lumières, La fête de la Vierge, Fête de Pan, Fête des Perce-neige…
En fait, ces noms ne relèvent pas de la même fête mais ils sont assez proches dans la période. Imbolc est une fête celtique très ancienne sur laquelle nous n’avons que très peu d’informations.
La fête irlandaise d’Imbolc (le 1er février - soit le mois d’Anagantios selon le calendrier de Coligny) a pour sens éthymologique « lustration », il s’agit donc d’une purification qui prend place à la fin de l’hiver, avant l'équinoxe. Elle pourrait avoir pour fondement un culte lié à la fécondité.
En Irlande, la célébration de sainte Brigitte, à cette date, conduit à penser qu’Imbolc se déroulait sous le patronage de la déesse préchrétienne Brigit.
De fait, de nombreuses fêtes peuvent être en rapport avec Imbolc, mais le folklore des campagnes étant très lié au chritiannisme, il est très difficile de trouver des coutumes antiques et païennes.
Les fameuses croix de Brigit ou Brigid par exemple, pourraient bien être d’origine chrétienne. La plupart des habitudes et rituels liés à cette date sont familiaux et liés à la vie communautaire du village (faire du beurre, garder du lait etc.). Ceci donne à la fête de Sainte Brigitte l’aspect d’une fête agraire qui serait donc celle de la troisième fonction de la société celtique : la fonction productrice (agriculteurs etc.). Il est difficile de savoir si cette fête était à la fois agraire et sacerdotale.
Cette fête reste essentiellement liée aux premières lumières de l’hiver, on sort de la première moitié de la période sombre où le froid s’installe et où les jours sont si courts que cela promet des moments difficiles.
A partir d’Imbolc, si la neige tombe, et c’est souvent le cas, l’équinoxe de printemps n’est plus loin et chaque jour apporte un peu plus de soleil. C’est en cela qu’il faut remercier la Déesse lorsque tout s’est bien passé, et lorsqu’on est sorti vivant de cette période si elle a été dure.
Cela peut paraître un peu dépassé de nos jours avec ces mois de janvier à la limite d'un temps printanier, mais le froid revient toujours un peu en février! Peut-être faut-il s’adapter, et demander à la Déesse que le froid raisonnable revienne, pour préserver les bourgeons qui s’égarent en janvier, comme les fleurs, les abeilles etc. Mais célébrons tout de même le retour du soleil comme un élément du cycle de la nature et des temps.
On peut voir dans Imbolc une fête féminine, liée à l’archétype que Brigit représentait, un archétype si fort que les chrétiens ont du donner ce nom à une sainte pour en transformer le culte. La Déesse est représentée par l’eau, Imbolc est une fête de lustration et de purification, il va de soi que la Déesse nous purifie et nous débarrasse des craintes de l’hiver vers un avenir plein d’espoir. Mais Belisama est la très brillante et c’est sa lumière qui va nous purifier également.
La Déesse Nantosuelta a su nous épargner à Samonios, Belisama vient vers nous, rayonnante et puissante pour nous initier. Nous avons en quelque sorte passé l’épreuve des temps de Samonios, et nous nous préparons pour vivre dans la partie claire de l’année. Mais attention, rien n’est gagné, c’est Beltane qui sera la consécration de cette épreuve remportée. Imbolc est une étape. Il nous faudra encore quarante jours pour nous purifier.
Si Imbolc signifie lustration alors il est possible que les enfants aient reçus leur nom lors d’une cérémonie de purification rituelle proche du baptème tel qu’on le connaît chez le chrétiens. On devait alors se servir d’une eau lustrale, préparée par le druide, qui symbolisait la purification.
En fait, ces noms ne relèvent pas de la même fête mais ils sont assez proches dans la période. Imbolc est une fête celtique très ancienne sur laquelle nous n’avons que très peu d’informations.
Cérémonie du feu d'Imbolc |
Histoire
La fête irlandaise d’Imbolc (le 1er février - soit le mois d’Anagantios selon le calendrier de Coligny) a pour sens éthymologique « lustration », il s’agit donc d’une purification qui prend place à la fin de l’hiver, avant l'équinoxe. Elle pourrait avoir pour fondement un culte lié à la fécondité.
En Irlande, la célébration de sainte Brigitte, à cette date, conduit à penser qu’Imbolc se déroulait sous le patronage de la déesse préchrétienne Brigit.
De fait, de nombreuses fêtes peuvent être en rapport avec Imbolc, mais le folklore des campagnes étant très lié au chritiannisme, il est très difficile de trouver des coutumes antiques et païennes.
Les fameuses croix de Brigit ou Brigid par exemple, pourraient bien être d’origine chrétienne. La plupart des habitudes et rituels liés à cette date sont familiaux et liés à la vie communautaire du village (faire du beurre, garder du lait etc.). Ceci donne à la fête de Sainte Brigitte l’aspect d’une fête agraire qui serait donc celle de la troisième fonction de la société celtique : la fonction productrice (agriculteurs etc.). Il est difficile de savoir si cette fête était à la fois agraire et sacerdotale.
Le visage de la Déesse lors d’Imbolc
Cette fête reste essentiellement liée aux premières lumières de l’hiver, on sort de la première moitié de la période sombre où le froid s’installe et où les jours sont si courts que cela promet des moments difficiles.
A partir d’Imbolc, si la neige tombe, et c’est souvent le cas, l’équinoxe de printemps n’est plus loin et chaque jour apporte un peu plus de soleil. C’est en cela qu’il faut remercier la Déesse lorsque tout s’est bien passé, et lorsqu’on est sorti vivant de cette période si elle a été dure.
Cela peut paraître un peu dépassé de nos jours avec ces mois de janvier à la limite d'un temps printanier, mais le froid revient toujours un peu en février! Peut-être faut-il s’adapter, et demander à la Déesse que le froid raisonnable revienne, pour préserver les bourgeons qui s’égarent en janvier, comme les fleurs, les abeilles etc. Mais célébrons tout de même le retour du soleil comme un élément du cycle de la nature et des temps.
On peut voir dans Imbolc une fête féminine, liée à l’archétype que Brigit représentait, un archétype si fort que les chrétiens ont du donner ce nom à une sainte pour en transformer le culte. La Déesse est représentée par l’eau, Imbolc est une fête de lustration et de purification, il va de soi que la Déesse nous purifie et nous débarrasse des craintes de l’hiver vers un avenir plein d’espoir. Mais Belisama est la très brillante et c’est sa lumière qui va nous purifier également.
La Déesse Nantosuelta a su nous épargner à Samonios, Belisama vient vers nous, rayonnante et puissante pour nous initier. Nous avons en quelque sorte passé l’épreuve des temps de Samonios, et nous nous préparons pour vivre dans la partie claire de l’année. Mais attention, rien n’est gagné, c’est Beltane qui sera la consécration de cette épreuve remportée. Imbolc est une étape. Il nous faudra encore quarante jours pour nous purifier.
Si Imbolc signifie lustration alors il est possible que les enfants aient reçus leur nom lors d’une cérémonie de purification rituelle proche du baptème tel qu’on le connaît chez le chrétiens. On devait alors se servir d’une eau lustrale, préparée par le druide, qui symbolisait la purification.
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