Si je vous dis: Avalon... vous pensez à quoi?
Bien souvent, la réponse est l'ile et ses brumes surnaturelles et mystiques. Idée renforcée après la lecture des romans de Marion Zimmer Bradley.
Alors certes, les brumes ont une portée légendaire mais pas seulement! Certains textes médiévaux en font étant...
Bien souvent, la réponse est l'ile et ses brumes surnaturelles et mystiques. Idée renforcée après la lecture des romans de Marion Zimmer Bradley.
Alors certes, les brumes ont une portée légendaire mais pas seulement! Certains textes médiévaux en font étant...
~†~ La science à la rescousse du mythe ~†~
Avant de parler symbolique, penchons nous sur les brumes comme manifestation physique.
Tout d'abord, une petite carte du lieu au néolithique (ça peut toujours donner une idée):
Tout d'abord, une petite carte du lieu au néolithique (ça peut toujours donner une idée):
Comme vous pouvez le voir sur cette carte,
l'emplacement supposé (on va pas se battre tout de suite) de l'ile, se
trouvant en face de Glastonbury, est entouré d'eau. De plus, à l'époque
celtique, le climat, ainsi que la topographie marécageuse du lieu, se
prêtaient à ravir à la levée de nappes de brumes (vapeurs d'eau).
Cette situation pourrait apparaitre comme un handicap, notamment pour la navigation mais cela devait être, surtout, un point fort puisque les iles de ce golfe étaient protégées de l'envahisseur par ces deux barrières (brumes et marécages).
Cette situation pourrait apparaitre comme un handicap, notamment pour la navigation mais cela devait être, surtout, un point fort puisque les iles de ce golfe étaient protégées de l'envahisseur par ces deux barrières (brumes et marécages).
~†~ la symbolique de la brume ~†~
Deux thèmes se dégagent ici:
.:. La présence de l'eau .:.
Chez les bretons (Armorique et Grande-Bretagne) et
en Irlande, les légendes montrent que nos ancêtres avaient un rapport à
la mer assez difficile*. Bon nombre de légendes mettent en évidence une
terreur de l'océan. L'eau était un élément associé à la mort (cf.: portes du Sidh de Brennilis). Il était aussi un symbole de vie (les deux sont liés chez les celtes), par conséquent de création et de destruction.
L'eau évoque autre chose: le miroir. Il est le premier miroir que l'homme est connu. Cet élément terrestre a la capacité de renvoyer une image: de la personne mais aussi de ce qui se passe derrière cette dernière. De fil en aiguille, l'eau est devenu l'élément de divination par excellence, ayant le pouvoir de révéler le temps: passé, présent, avenir. Elle permet de révéler ce qui se passe dans notre subconscient.
L'eau sous l'effet de la différence de température (eau/air) se transformant en brume a donc gardé la même symbolique tout en ayant en plus celle liée à l'opacité, la barrière entre deux mondes.
L'eau évoque autre chose: le miroir. Il est le premier miroir que l'homme est connu. Cet élément terrestre a la capacité de renvoyer une image: de la personne mais aussi de ce qui se passe derrière cette dernière. De fil en aiguille, l'eau est devenu l'élément de divination par excellence, ayant le pouvoir de révéler le temps: passé, présent, avenir. Elle permet de révéler ce qui se passe dans notre subconscient.
L'eau sous l'effet de la différence de température (eau/air) se transformant en brume a donc gardé la même symbolique tout en ayant en plus celle liée à l'opacité, la barrière entre deux mondes.
Comment cette manifestation de l'élément eau, qui
est si léger, si impalpable, peut-il autant occulté la vision?? Cette
question a sans doute dû être à l'origine de la symbolique puissante de
la brume...
La brume est un mur qui dissimule mais qui n'est pourtant pas infranchissable. Elle permet tout mais nous laisse, tout de même, face à une toile blanche que notre esprit a énormément de mal à appréhender. Comme toute chose inconnue, la brume fait peur car on ne sait pas vers quoi l'on se dirige.
La brume est peut-être aussi une métaphore de l'existence humaine: nous avançons dans l'inconnu, parfois la tentation de s'arrêter se fait sentir, la peur de ce que l'on va découvrir nous gagne. Pourtant, si l'on reste là, qu'on ne déchire pas les brumes de notre chemin, on ne pourra pas grandir. Là est la vraie quête initiatique de l'homme: le courage d'avancer dans l'inconnu, de déchirer les brumes et d'avoir enfin grandi.
La symbolique est ici la même à Avalon. La brume cache des secrets, les protège et éprouve le courage de ceux qui désirent accéder à l'autre rive.
Ce n'est qu'avec courage et volonté que l'on pourra enfin mettre le pied sur la berge mythique après avoir braver le voile initiatique.
La brume est un mur qui dissimule mais qui n'est pourtant pas infranchissable. Elle permet tout mais nous laisse, tout de même, face à une toile blanche que notre esprit a énormément de mal à appréhender. Comme toute chose inconnue, la brume fait peur car on ne sait pas vers quoi l'on se dirige.
La brume est peut-être aussi une métaphore de l'existence humaine: nous avançons dans l'inconnu, parfois la tentation de s'arrêter se fait sentir, la peur de ce que l'on va découvrir nous gagne. Pourtant, si l'on reste là, qu'on ne déchire pas les brumes de notre chemin, on ne pourra pas grandir. Là est la vraie quête initiatique de l'homme: le courage d'avancer dans l'inconnu, de déchirer les brumes et d'avoir enfin grandi.
La symbolique est ici la même à Avalon. La brume cache des secrets, les protège et éprouve le courage de ceux qui désirent accéder à l'autre rive.
Ce n'est qu'avec courage et volonté que l'on pourra enfin mettre le pied sur la berge mythique après avoir braver le voile initiatique.
* on exclut ici les Vénètes (Armorique), les Fianas (Irlande) et les Gwynned (Pays de Galles)
source carte: alliance magique
(Billet déménagé)
(Billet déménagé)
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