mardi 1 décembre 2015

Triple Goddess

Quand j'ai commencé à surfer sur le net païen, je tombais souvent sur l’appellation "Triple Déesse". Pendant un long moment, j'ai utilisé cette figure mais... ça ne laissait pas de place aux Déesses celtes. Je sais que chacune d'elle est l'un des visages de la Déesse Triple mais rien à faire, ça me gênait. J'ai toujours deux statuettes que j'avais réalisé au moment où j'étais à fond dans la pagansphère mais je ne les utilisent que très rarement pour des rituels, elles sont devenues des objets de décoration à but spirituel. Elles me rappellent que je suis toujours connectée au divin. Elles me rassurent aussi, je crois, quand j'ai besoin d'une bouée visuelle.
Depuis mes débuts sur le net païen, ma vision de la Triple-Déesse a évolué. Elle s'est épurée. Je travaille beaucoup avec les éléments dans la vie de tous les jours et je prie la Mère. On peut faire le parallèle avec le catholicisme où on prie les saints pour des choses spécifiques, une demande de protection et Dieu, tous les jours, mais pour du plus "général". C'est très certainement mal exprimé mais j'espère que vous voyez le concept.
Je me dis que les statuettes sont optionnelles. Je vis à la campagne donc, le jour, le soleil, la forêt me rappelle Le Dieu, le paysage, les fleurs me rappelle la Déesse. La Terre en elle-même me montre que je suis entourée par le Divin... plus besoin de représentation physique donc.

mardi 24 novembre 2015

Les herbes magiques

J'utilise beaucoup de plantes dans ma pratique que ce soit en tisane, en décoction, en sachet magique ou même, pendant un temps, en crème que je faisais. Il y a quelques années, j'avais compilé beaucoup de sources pour me créer ma base de travail sur les plantes selon leur correspondance magique: telle plante pour la protection, telle autre pour la divination,... Ça avait été un travail très long pour arriver à quelque chose qui me paraisse judicieux mais maintenant, il me semble que c'est efficace et surtout, que c'est un gain de temps.

A l'origine, on cueillait nos amies vertes selon une date, une saison, et même une heure bien précise, ainsi les plantes étaient déjà partiellement chargées en énergie avant le rituel de consécration. Mais la vie moderne et surtout le manque de connaissant, pour ma part, des plantes de la nature m'amène vers un herboriste. C'est facile, pratique mais trèèèèèès cher. D'où le projet 2016 avec Monsieur pour faire un "grimoire" des plantes de la campagne bretonne. On a en projet d'aller voir des anciens du coin pour leur demander qu'elles sont les plantes que l'on peut utiliser pour se soigner et si certaines ont des vertus... comment dire... en matière de superstition (ménageons nos anciens avant qu'ils fassent une crise cardiaque en se rendant compte que nous sommes des enfants du diable), (remarquez, j'ai déjà une cousine qui a cette réputation... une de plus ou une de moins... ). Bref, ce sera une affaire à suivre en 2016.

En ce qui concerne la consécration des plantes, j'avoue, je suis une feignasse, je ne les consacre pas toujours, généralement, je fais mon sachet magique et je charge le tout après. Pareil pour les tisanes et décoction. Ma foi, ça marche tout aussi bien que la consécration plante par plante que je faisais avant.

Si ça intéresse, voilà comment j'active les "pouvoirs" des plantes.
Si c'est un sachet, je demande aux éléments de m'apporter leur aide pour que les plantes opèrent au mieux. Je présente le sachet au dessus de l'encens de l'eau, de la pierre et de la bougie puis je le place sur un symbole de charge, un triskel. Puis je visualise les énergies qui montent de la Terre et accentuent les propriétés des plantes.

Pour les tisanes, je visualise de la même manière mais je fais passer le "fluide" à travers mes mains qui entoure la tasse.

Une feignasse je vous dis!!

lundi 16 novembre 2015

Que l'homme est cruel...

Il est dur de mettre des mots sur ce week-end d'horreur, il est dur d’expliquer ce qu'on ressent après ça. Vendredi, je passais une bonne soirée, on riait... beaucoup. Alors que d'autres hurlaient de terreur. Ici, on ne savait pas encore ce qu'il se passait, pendant qu'à Paris, la peur s'est insinué dans les rues de la capitale, pendant que le diable personnifié roulait dans une golf pour mettre fin à des vies, se préparait à se faire sauter près d'un café, rentrait dans une salle de concert où se trouvait des enfants de "Dieu", de la Source de Vie...

Je me rappelle que vendredi, alors qu'on était assis à table de ce bar, des jeunes d'une vingtaine d'années, qui scrutaient le résultat du match de foot sur leur portable, se sont tournés vers nous et on dit qu'il y avait des explosions près du stade... puis, plus tard, on nous a dit qu'il y avait une prise d'otages et qu'il y avait une centaine de morts. Au début, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'on me disait. Un attentat? Des fusillades?? Je me rends compte que nous vivons sur un nuage. Beaucoup d'entre nous se disent que rien ne nous arrivera, qu'un concert ne peut pas être le lieu d'un carnage, que manger entre amis dans un restaurant n'est pas une activité à haut risque. Et pourtant...

Je suis restée très tard devant les infos vendredi soir, je n'arrivais pas à réaliser à quel point l'homme peut être cruel, stupide au point de prendre des armes pour démontrer que son point de vue est le meilleur. J'en ai voulu à ses barbares pour ce qu'ils ont fait. J'ai été et je suis toujours triste, anéantie pour ces vies perdues pour une histoire de religion. Je souffre pour ses parents, ses amis qui ont perdu un être cher parce que, finalement, c'est pour eux que c'est le plus dur. Ceux qui sont morts ne ressentent plus de douleur, de peine. J'aime à croire qu'ils sont dans un monde de paix et d'amour, un monde meilleur comme on dit si bien.

Et puis, aujourd'hui, j'ai pitié, une pitié réelle pour ses hommes venus de loin qui se font sauter pour leur croyance. J'ai pitié pour eux parce qu'ils ne voient pas la chance qu'ils ont de vivre sur cette Terre, j'ai pitié d'eux parce qu'ils sont aveuglés par leur certitude ou celle de quelqu'un d'autre qui selon moi se fourvoie. J'ai pitié parce que nous sommes tous issu du Un, de la Source Première. J'ai pitié d'eux parce qu'en tuant ces mères, ces pères, ces enfants, ils ont tué leur mère, leur père, leur enfant, leur famille. Si Dieu existe, et je pense qu'il existe -mais peut-être pas sous le nom de Dieu, Allah, Yahvé-, je doute qu'il soit heureux de voir ce que ses enfants sont capables de faire par "amour" pour lui. 

A ceux qui tuent en son nom; croyez-vous que votre père serait heureux de vous voir tuer votre mère, vos frères, vos sœurs, vos enfants? Je ne crois pas mais vous le faites pourtant! Quelle importance d'appeler l’Être Créateur Dieu, Allah, Mère Éternelle? Nous ne sommes qu'humains et pas suffisamment "grands" pour appréhender les choses autrement qu'avec des mots, des dénominations humaines. Est-ce si dur à comprendre que le "mécréant" qu'il faut éradiquer est tout simplement ce petit diable qui murmure à votre oreille, cette mauvais conscience qui vous demande toujours plus de vous rabaisser à vos instincts bestiaux (et encore, c'est une insulte pour les animaux qui eux, ne font de guerre d'idéologie). Je suis intimement convaincue que vous vous fourvoyez, que vous vous êtes trompés de combat. Vous vous battez contre les vôtres alors que c'est contre votre part d'ombre qu'il faut vous battre... C'est notre lot à tous. Le Diable n'est pas dehors, il est en nous, à chaque instant. C'est à vous de choisir que que vous êtes et ce que vous voulez être: Être un créature divine ou rester l'esclave de vos bas instincts, dominés par votre envie.

J'écris ça en sachant pertinemment que ça ne changera rien. Peut-être que les lignes bougeront si ceux qui ne se sont pas perdus en route prennent la peine d'aider ce qui se sont perdus en priant, en faisant des rituels, en méditant, en alimentant les égrégores bénéfiques... tout ce qui sera positif les aidera peut-être à revenir dans la lumière. Je le souhaite en tout cas...

mardi 3 novembre 2015

Samhain 2015

Ah... on était bien parti cette année pour fêter dignement Samhain mais... patatra! Des problèmes de santé ont fait que ça a été avorté. Finalement, on a été à des conférences avec Monsieur, on a fêté, autour d'un verre, le nouvel an celtique et on a honoré les ancêtres.

Les conférences d'abord:
Il y en a eu trois. La première, le 30 octobre, celle de Pascal Lamour. Pharmacien, druide, auteur, compositeur. Sa conférence: "Les plantes qui soignent". Cette conférence était géniale. Si vous avez l'occasion d'y aller lors de prochaines dates, foncez! Vous ne serez pas déçus. Il a parlé des plantes en elles-même, pour se soigner, des huiles essentielles, des teintures-mères, des fleurs de Bach, des plantes en magie. J'ai appris plein de choses. Et une idée a germé quand il a parlé de la perte de connaissance sur les plantes. L'herbier. Monsieur a décidé qu'on allait faire un herbier des plantes de chez nous en demandant aux anciens du coin comment ils les utilisaient, lesquelles prenaient-ils, pour quels usages,... L'année sorcière commence donc sous le signe du végétal!
Les deux suivantes, le 31. Là, c'était pas la même chose. La première de la journée était animée par un autre druide. Intéressante mais par moment, assez perchée. Je ne m'étendrai pas sur celle-là. Toutes les théories sont justes après tout, jusqu'à ce qu'on prouve le contraire. Chacun sa vérité. La seconde était animée par une médium. A l'écouté, elle était juste en-dessous de Dieu. Il y a eu trop de "j'ai la puissance" dans toute la conférence, ça nous a mis mal à l'aise. Je suis habituée à entendre parler des médiums: de ce qu'ils font, de ce qu'ils voient... mais jamais en appuyant sur le fait qu'ils soient puissants, sous-entendus, au-dessus des autres... En y repensant, j'ai eu la sensation d'avoir été poussée vers ces conférences pour que je vois ce que l'égo humain peut faire. Avoir un don, ça veut dire quoi en fait? Avoir du pouvoir sur les autres? C'est pas ma vision des choses, c'est surement pour ça que j'étais mal à l'aise. Un don... on nous le donne pour qu'on le redistribue, non? Bref. J'étais pas en phase avec cette personne (contrairement au reste de l'assemblée) et ce décalage a laissé des traces pendant quelques jours...

En rentrant ce soir-là, et avant de ressortir pour le nouvel an, j'ai allumé une bougie pour guider ceux qui nous ont quittés vers leur ancienne demeure. la maison familiale. Et chose mémorable, ils étaient là. Jusqu'à hier soir, je les sentais dans la maison... et certains devaient découvrir la technologie, l'ordinateur n'a fait que de s'allumer tout seul, tout le week-end. Des ombres passaient dans le couloir, des bruits se faisaient entendre dans toute la maison, un nom m'a été soufflé à l'oreille mais je ne sais pas encore ce qu'il signifie... Bref, cette année, le contact avec les défunts a été fort cette année! L'année commence bien et j'ai hâte de voir ce qu'elle va me réserver!

J'espère que, pour chacun d'entre vous, les fêtes se sont bien passées et que ce nouveau cycle vous apportera plein de bonnes choses!

lundi 19 octobre 2015

Sacred jewellery

Je suis une grande fan de bijoux, de grosses bagues plus particulièrement, j'en ai des tas mais celle-là est spéciale. C'est un cadeau de Noël de ma mômon. Elle vient d'un antiquaire nantais. Quand je l'ai vu dans la vitrine, c'est comme si elle m'appelait. Depuis, on ne se quitte plus. Elle me protège j'ai l'impression. Je me sens plus sereine quand je la porte. Peut-être parce que c'est une labradorite...

En ce qui concerne le pendentif, c'est une reproduction en argent d'une enluminure "L'oiseau Lyre" du "Book of Kells". Je l'avais trouvé il y a quelques années sur le marché des fêtes médiévales d'Hennebont, il y a plus de 10 ans. Je l'avais purifié, chargé et dédié à ma pratique. J'avais dû mettre la dose au niveau rituel parce que deux personnes donnant dans l'ésotérisme ressentaient son rayonnement. Au moins, je me suis pas plantouillée dans mon rituel, c'est déjà ça! Au fil du temps, l'Oiseau Lyre est devenu mon meilleur ami magique. Il me sert de pendule, il me sert à discuter avec le Petit Peuple, à tirer les cartes, à soigner parfois. En gros, si je devais le perdre... je ferais une dépression.

Voilà pour les bijoux sacrés. Et vous, vous en avez?

samedi 17 octobre 2015

My path...

J'habite dans un lieu entouré de forêt, peut-être que ça a forgé mon coté différent, différent de ce christianisme ambiant de la campagne bretonne. Ou peut-être que c'est la Bretagne, avec ses légendes, ses mythes et ses lutins, qui a fait de moi ce que je suis. J'ai grandi avec les korrigans, les fées, les arbres, la brume... c'était un environnement propice à une autre croyance. 

Je crois que j'ai toujours été une sorcière, ça fait un peu nian-nian de dire ça mais c'est un fait. Je ne me rappelle pas avoir été autre chose. J'ai grandi avec des grand-parents qui guérissaient avec des plantes, parfois toxiques, avec des parents médiums, sourciers et barreurs de feu qui trouvaient normal de recevoir des messages de l'au-delà. Ce monde que l'on qualifie souvent d'occulte ne l'ai pas pour moi, comment trouver quelque chose d'étrange alors qu'on n'a jamais rien connu d'autre. Qu'est-ce que j'aime baigner dans cette différence!

Très jeune, mon terrain de jeu était la forêt. Je partais des après-midis entières dans les bois avec les chiens du village, ce qui causait des frayeurs aux adultes. Je passais des heures à parler aux lutins, aux arbres, aux feuilles,... Habitude qui ne m'a pas quittée. J'ai commencé à tirer les cartes avec le tarot de ma mère... sans grand succès, je l'avoue. Le tarot de Marseille et moi, on est pas très amis... encore aujourd'hui. Et puis, j'ai commencé à m'intéresser aux celtes, à leur culture, à leur croyance et grâce à internet, je me suis ouverte à un autre monde. Au début, ça a été la Wicca, comme beaucoup de monde je pense et puis, je m'en suis éloignée pour un chemin beaucoup plus solitaire. Puisque certaines pratiques établies ne me convenaient pas. J'ai pour habitude de faire selon mon instinct et mon instinct ne suit pas toujours le chemin tracé.

Pour l'heure, je me définis comme païenne celtisante. Je crois aux esprits, à la synchronicité, aux esprits de la nature, à un monde invisible à nos yeux, au pouvoir de l'esprit, aux korrigans, aux lutins de maison, aux familiers, au Petit Peuple et à encore plein d'autres choses. ;)

#Inner witch october

J'ai découvert ce petit tag sur instagram donc... pourquoi pas le faire sur le blog avec un peu plus de texte que sur le réseau social initial.
Le but est d'écrire chaque jour du mois d'octobre, sur un thème prédéfini, comme vous l'aurez remarqué... je débarque après la guerre (comme d'hab'), je vais TENTER de rattraper mon retard...